Les Ruines
In conjunction with Arabesque / The Goddess Temple an artwork that recreates the imaginary ruins of the 1928 modernist Adolf Loos Parisian villa of Josephine Baker using draped velvet embossed with fragments of the epic poem El Atlal الأطلال (The Ruins) in its original Arabic. The metaphor of ruins is used in a poem of love and desire.
This page offers several online sources of the Egyptian Oum Kalthoum, a contemporary of Josephine Baker and known as the Fourth Pyramid, epic interpretations of El Atlal الأطلال (The Ruins) subtitled in French and English versions. The following is a french language translation from the arabic:
الأطلال Les ruines–
Les ruines, Mon coeur, ne me demandes pas où notre amour s'en est allée. Ce n'était qu'une citadelle de mon imagination qui s'est effondrée, Étanche moi de ma soif, et laisse moi boire de ses ruines. Aussi longtemps que mes larmes continuent de couler, raconte leur l'histoire en mon nom, Dis leurs comment cette amour est devenue un passé, Comment elle est devenue un objet de douleur.
Je ne t'ai pas oublié, Et tu m'a séduite, me susurrant de douces, tendres et trompeuses paroles, Avec une main qui s'étendait vers moi comme une main tendue à travers les vagues, à une personne se noyant, Et comme une lumière cherchant un vagabond, Mais où est cette lumière dans tes yeux ?
Mon chéri, j'ai visité ton nid, comme un oiseau désirant chanter sa peine, Tu es devenue vaniteux, gâté, et capricieux, Et tu infliges du torts comme un puissant tyran corrompu, Et mon désir pour toi cautérise mes côtes, mon âme, mes entrailles, Ah ces moments étaient des braises dans mon sang.
Rends moi ma liberté, libère mes mains, Moi, je t'ai donné la tienne, et je n'ai pas essayé de te retenir, Ahh, tes chaînes ont ensanglantées mes poignets, Pourquoi sont-ils encore là alors que je ne t'affecte plus? Pourquoi dois-je tenir des promesses que tu n'honores plus? J'en ai assez de cette prison, maintenant le monde m'appartient.
Qu'il est loin, mon bien-aimé séducteur si plein de fierté, d'orgueil, de majesté et de délicatesse, D'un pas assuré, il marche comme un roi d'une beauté oppressante, et avide de gloire; Parfumé de charme tel la douce brise des vallées, Agréable à vivre comme les rêves de la nuit, J'ai perdu à jamais, le charme de ta compagnie qui rayonnait avec éclat, Et moi, errant en amour, tel un papillon égaré, je t'ai approchée.
Et entre nous, le désir était un messager, rempli et présenté dans des tasses dont nous avons bu à grande gorgée, L'amour a-t-il déjà vu deux personnes aussi intoxiquées que nous ? Nous avons construits tellement d'espoir autour de nous, Et nous avons marchés au clair de lune, sautillant et de la joie nous entourant, Et ensemble, nous avons ri comme deux enfants, Et nous avons couru, et dépassé notre ombre.
Mais nous avons pris conscience après l'euphorie et nous nous sommes réveillés,.. Oh, si seulement nous nous étions pas réveillés.. L'éveil a ruiné les rêves du sommeil, La nuit est venue, et la nuit est devenue ma seule amie, Puis la lumière a présagé le lever du soleil, et l'aube a dominé la nuit comme un incendie, Et avec le monde tel que nous le connaissons, avec chaque amant suivant son propre chemin.
Oh toi qui ne dort plus, qui sommeille et ne te rappelle ta promesse que lorque tu te réveilles, Sache que si une plaie commence à guérir, une autre surgit avec la mémoire, Alors apprends à oublier, et apprends à effacer.
Mon amour, tout chose est destinée, Ce n'est pas par nos mains que nous créons notre malheur, Peut être qu'un jour, nos destins se croiseront quand notre désir de se rencontrer sera assez fort, Car si l'un nie l'autre, et que nous nous rencontrons comme des étrangers, Et si chacun de nous suit son propre chemin, Ne dit pas que c'était par notre volonté, Mais plutôt, la volonté du destin....
http://lyricstranslate.com/fr/alatlal: Source (translated: 26/01/2014 - 15:39):